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MADE IN CHINA

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2 novembre 2005

la chine a travers l'hstoire

Histoire

Voir les articles détaillés : Histoire de la Chine, Histoire de la République populaire de Chine et Chronologie de la Chine

"合久必分,分久必合" : "[La Chine] unie se désagrégera ; dispersée, se recomposera"

('Histoire des Trois Royaumes)

La Chine est un foyer majeur de civilisation. Elle est devenue dès la fondation de l'empire par la dynastie des Qin une vaste zone relativement unifiée politiquement et linguistiquement, avec une culture avancée, devançant le reste du monde dans de nombreux domaines tels que les arts, la médecine et les techniques.

Durant deux millénaires, la Chine a subi l'influence alternée de forces centrifuges et centripètes. Lorsque le pouvoir central de l'empereur se délitait et que la cour était la proie des factions rivales et des intrigues, que l'administration ne pouvait plus remédier aux famines et aux catastrophes naturelles et qu'elle ne parvenait plus à contenir la pression des « barbares » qui opéraient de vastes razzias dans les régions frontalières, des mouvements de révolte de paysans affamés déchiraient le pays, des sectes millénaristes voyaient le jour, et les provinces lointaines se retrouvaient sous la coupe de chefs de guerre ne reconnaissant plus l'autorité de l'empereur. Enfin, ceux-ci se proclamaient eux-mêmes Fils du Ciel, divisant l'empire en royaumes rivaux se livrant à des guerres incessantes et montrant ainsi que l'empereur avait perdu le Mandat du Ciel. Quand un chef de guerre, parfois issu de la paysannerie comme Zhu Yuanzhang, le fondateur des Ming, se révélait plus habile que les autres et parvenait à reprendre le contrôle de l'intégralité du pays, on considérait qu'il avait reçu un nouveau Mandat du Ciel et qu'il pouvait fonder une nouvelle dynastie. En près de deux millénaires, plusieurs royaumes furent fondés sur le territoire chinois par des ethnies non-Han ou mixtes, et deux grandes dynasties sont d'origine étrangère : celle des Yuan, mongole, et celle des Qing, mandchoue.

Sous les Han, les Tang, les Song, les Ming et les Qing (dynastie mandchoue) le pays connut de longues périodes de paix. A l'exception des Qing, ces dynasties correspondent à des périodes de prospérité pendant lesquelles on peut considérer que la Chine était le plus grand, le plus stable et le plus riche État du monde.

Même pendant les périodes d'unité, la culture chinoise a toujours consisté en un tissu très composite, et la variété des cuisines, des dialectes, des habitudes et des modes de vie ne doit pas être éclipsée par l'étonnante unité culturelle, administrative et politique de ce pays à l'échelle d'un continent. Cette unité et continuité ne sont pas sans rapport avec l'emploi d'une écriture relativement détachée de la phonétique, qui permet de noter de la même façon des langues et des dialectes très différents.

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L'essor de la Chine moderne

Lors de la Révolution Industrielle initiée en Angleterre, la Chine des Qing se ferma aux influences étrangères : cela a sans doute contribué, dans un contexte d'internationalisation des échanges et de colonialisme, à son déclin économique et technologique. Suite aux guerres de l'opium (1839-1842), les Traités inégaux forcèrent l'empire Qing a diviser son territoire en zones d'influence attribuées aux Huit armées étrangères alliées, ouvertes sans conditions au commerce étranger : l'Allemagne, par exemple, occupait le Shandong, la France le Yunnan. L'économie du pays, axée sur le commerce de l'opium, fut ruinée, son autonomie politique abolie de facto.

En 1851 commença la rébellion des Taiping, alimentée par les croyances des sociétés secrètes de Chine méridionale, et prônant un mouvement de réformes radicales. Mal organisée, l'armée des Taiping fut défaite en 1864, avec l'appui des troupes franco-britanniques.

Lors de la première guerre sino-japonaise (1894 -1895), le Japon vainquit les troupes impériales, et obtint l'île de Taiwan et les îles Penghu a travers le traité de Shimonoseki. En 1898, la Grande-Bretagne obtint une concession de 99 ans sur les Nouveaux Territoires (y compris New Kowloon et Lantau). La Grande-Bretagne, la Russie, le Japon, la France, l'Allemagne et la Belgique tirèrent parti de l'état de déréliction croissante du pays pour élargir chacun sa sphère d'influence.

Sous la pression d’intellectuels et hommes politiques progressistes, la république est décidée en 1911 et proclamée en 1912 par Sun Yat-sen ; le dernier empereur, Pu Yi, abdique. Yuan Shi-kai, devenu président, proclame le rétablissement de la monarchie en 1915. Sa mort, en 1916, contribue au chaos économique et politique du pays : la conférence de Paris, en 1919, attribue le Shandong, revendiqué par l’Allemagne récemment défaite, au Japon. Le mouvement du 4 mai 1919 éclate en signe de protestation.

En 1921, le Parti communiste chinois est créé à Shanghai. Entre-temps, Sun Yat-sen a multiplié les contacts et demandes d’assistance auprès de la jeune Union soviétique. En 1923, il fonde à Canton l’académie de Huangpu, et forme son successeur, Chang Kai-chek. A la mort de Sun Yat-sen en 1925, celui-ci mène avec succès l’Expédition du Nord, reprenant aux seigneurs de guerre la moitié Nord du pays. En avril 1927, il proclame l’établissement de la capitale à Nankin, instaurant la période dite de la République de Nankin. La capitale communiste, Wuhan, est reprise en 1928 par l'armée du Guomindang : le parti a le contrôle nominal de l’ensemble du pays, et obtient une reconnaissance internationale.

Fin 1931, Mao Zedong proclame la République soviétique chinoise du Jiangxi. Fin 1934, il entame la Longue Marche (12 500 kilomètres), parvenant à rallier au fur et à mesure environ 100 000 hommes. Fin 1935, il se fixe avec eux à Yan'an. En 1932, le royaume fantoche de Manchukuo dont Pu Yi était le souverain nominal avait été établi par les Japonais en Mandchourie, réduisant considérablement le support industriel du Guomindang. La deuxième guerre sino-japonaise se préparait. Menacé par l’occupation japonaise et les mutineries de ses troupes, le parti nationaliste s’allia aux communistes contre l'envahisseur. Exacerbée par le massacre de Nankin en 1937, la lutte anti-japonaise fortifia cette alliance jusqu’en 1940, où des conflits entre communistes et nationalistes reprirent épisodiquement.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis accordèrent une aide financière massive au Guomindang dans le cadre de l’effort de guerre anti-japonais ; les traités inégaux furent abolis par les Américains et les Britanniques en 1943. En février 1945, la conférence de Yalta autorisa l’Union soviétique, avec l’accord tacite du Parti communiste chinois, à chasser l’armée japonaise de Mandchourie.

En 1947, l’aide américaine, s’avérant inefficace, pris fin. En 1948, les troupes du Guomindang étaient démoralisées, épuisées par la guerre anti-japonaise et la corruption du parti nationaliste. Après son installation à Yan’an, Mao Zedong avait entrepris d'appliquer les principes marxistes-leninistes à la gestion des territoires qu'il occupait, menant une guerilla paysanne et ralliant les masses rurales. En janvier 1949, son mouvement avait rallié la majorité du pays et Pékin fut prise sans combat par l’Armée populaire de libération ; elle redevint capitale de la Chine sous l'appellation internationale de Beijing. Entre avril et novembre, la plupart des autres villes tombèrent sans grande résistance aux mains des communistes.

Le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclamait la République Populaire de Chine à Pékin. En décembre, Chang Kai-chek proclamait Taipei capitale provisoire de la République de Chine.

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Territoire

Pour les régions administratives de la République Populaire de Chine, voir l'article Provinces de Chine

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Aperçu historique

Les dynaties Shang et particulièrement Zhou, premières entités géopolitiques à l'origine du futur empire chinois fondé par Qin Shi Huangdi, étaient situées dans la région du Fleuve Jaune. Depuis, le territoire s'est étendu dans toutes les directions, avec des périodes de rétrécissement ou de divisions, atteignant son apogée durant les dynasties Tang, Yuan et Qing. La Chine des Qing incluait des territoires situés actuellement en Extrême-Orient russe, en Asie Centrale et en Mongolie.

L'empereur de Chine se considérait en général comme le suzerain des régions environnantes. Beaucoup d'ethnies dites "barbares" étaient soumises au tribut. Les ambassades et cadeaux envoyés par les souverains étrangers étaient parfois également interprétés comme des signes d'allégeance.

L'importance territoriale de la Grande Muraille de Chine a été réduite avec l'accession au pouvoir de la dynastie Qing, qui inclut la Mandchourie, située au nord de la muraille, dans son territoire.

En 1683, avec la reddition du bref Royaume de Tungning établi par Koxinga à Taïwan où l'implantation Han venait de débuter, l'île devint une partie de l'empire Qing, l'archipel des Pescadores inclu. Siège de une, puis deux préfectures provinciales, Taïwan fut cédé au Japon après la première guerre sino-japonaise en 1895. En 1945, à la fin de la seconde guerre sino-japonaise, le Japon abandonna ses prétentions sur l'île par le Traité de Paix de San Francisco, et la République de Chine en prit le contrôle, avant de s'y installer en 1949 après la prise du pouvoir par le PCC. Depuis, la souveraineté du territoire est l'objet d'un conflit non résolu entre la RPC et la RC. La montée du mouvement indépendantiste taïwanais, qui ne conteste pas seulement l'autorité de la RPC, mais le principe même du rattachement de Taïwan à la Chine, rend le problème encore plus complexe.

Voir aussi : Taiwan, Tibet

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Divisions politiques historiques

Le découpage administratif de la Chine a varié au gré des changements d'administrations. Le premier niveau de division était les provinces, puis les préfectures, sous-préfectures, départements, commanderies, districts et enfin cantons. Les divisions les plus récentes ont ajouté le statut de ville-préfecture, ville-canton, villes et zones urbaines.

Historiquement, la plupart des dynasties chinoises ont pris leur essor dans le coeur de la Chine, a partir d'un des deux fleuves principaux, le Fleuve Jaune et le Yang-Tsé. Plusieurs dynasties ont eu des volontés expansionistes, s'engageant dans des régions telles que la Mongolie Intérieure, la Mandchourie, le Xinjiang, et le Tibet. La dynastie mandchoue des Qing et ses successeurs, la République de Chine et la République Populaire de Chine, ont cimenté les incorporations de ces territoires. Ces territoires étaient délimitées par des "limbes" plutot que des frontieres rigides, bien connues alors dans les pays industrialisés. Ce probleme de délimitation a donné lieu a une série de critiques sur l'intégration de certains territoires en RPC, notamment celle du Tibet et du Xinjiang (qui signifie "nouvelles frontieres en chinois").

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Géographie et climat

Carte générale de la Chine

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Carte générale de la Chine

Voir les articles détaillés : Géographie de la Chine et Villes de Chine

La Chine comprend une immense variété de paysages, avec des plateaux et des montagnes a l'ouest, et des plaines a l'est. Ainsi, les fleuves principaux coulent d'ouest en est, dont le Yang-Tsé (Chang Jiang, ou "long fleuve"), le Fleuve Jaune (centre-est), l'Amour (nord-est) ; certains coulent vers le sud (Riviere des Perles, Mékong, Brahmapoutre...). La plupart de ces fleuves se jettent dans la Mer de Chine.

La plupart des terres arables chinoises se situent autour des deux fleuves principaux, le Yang-Tsé et le Fleuve Jaune, qui sont aussi les foyers principaux des anciennes civilisations chinoises.

A l'est, sur le littoral de la Mer Jaune et de la partie orientale de la Mer de Chine, se trouvent de vastes plaines alluviales toujours densément peuplées ; le littoral de la partie méridionale de la Mer de Chine est plus montagneuse.

A l'ouest se trouvent de grandes plaines alluviales, avec de grands plateaux calcaires dans la région tibétaine, ou se dresse le Mont Everest. Au nord-ouest s'étendent les déserts du Takla-Makan et du Gobi, qui ont gagné en superficie, sans doute en raison de la sécheresse et de l'influence de l'agriculture.

Pendant de nombreuses dynasties, la frontiere sud-ouest de la Chine a été délimitée par les hautes montagnes et les profondes vallées du Yunnan, qui séparent la Chine moderne du Myanmar, du Laos et du Vietnam.

La Chine comporte de nombreux climats : au nord, un climat sec avec de séveres hivers ; au centre, un climat plus tempéré ; au sud, un climat sub-tropical.

Les formations paléozoïques de Chine sont pour la plupart marines ; les dépots du mésosoïque et du tertiaire proviennent d'estuaires et d'eaux douces, ou de terres. Des groupent volcaniques composent certaines parties des grandes plaines du nord. Dans les péninsules du Liaodong et du Shandong se trouvent des plateaux basaltiques.

Les conséquences de l'industrialisation et de la déforestation sont considérées être a l'origine des tempetes de sable en provenance du désert de Gobi qui frappent la capitale, et de l'augmentations des violents typhons qui frappent le sud du pays.

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Économie

La Chine est actuellement (octobre 2005) l'une, sinon la plus, dynamique économie du monde, avec une croissance de 9% sur l'ensemble de l'année 2004 (cependant, ce chiffre est à prendre avec prudence, car de gros doutes subsistent sur la véracité des documents officiels, qui pourrait selon certains économistes, être minimisés). Toujours pour l'année 2004, le Produit intérieur brut (PIB) était d'environ 1 228 milliards d'euros.

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L'atelier du monde

La Chine est surnomée l'atelier du monde, car de nombreuses entreprises sous-traitent la fabrication de produits manufacturés et ainsi réduisent énormément les coûts. Certains de ces sous-traitants exploitent littéralement leurs ouvriers. En août 2005, un film montrant les conditions de travail dans deux usines fabriquant des livres pour Walt Disney a été montré à la presse américaine. On peut y voir des ouvriers faisant des heures supplémentaires sans être payés et certains d'entre eux sont blessés aux mains car les presses d'imprimeries sont mal protégées.

Bien que la population soit baillonée et la critique contre le pouvoir rapidement étouffée, de nombreuses grèves ont pourtant lieu. L'organisation non gouvernementale (ONG) China Labour Watch en a dénombrée 57 000 en 2004, impliquant 3 millions de personnes. Consciente du problème et du risque de déstabilisation du pouvoir, le gouvernement chinois tente de créer des syndicats, sous contrôle du Parti communiste chinois, pour établir un dialogue avec les entreprises et ainsi améliorer les conditions de travail et les salaires. Mais cela n'empêche pas le gouvernement d'emprisonner des grévistes, lorsque ceux-ci franchissent certaines limites...

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Démographie

Vieilles dames à Lijiang (Yunnan)

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Vieilles dames à Lijiang (Yunnan)

Voir l'article détaillé : Démographie de la Chine

La Chine est un vaste pays, et qui est peuplé de chinois (Général de Gaulle)

C'est souvent la proportion colossale de la démographie chinoise qui nourrit le plus les craintes et les fantasmes des occidentaux. Aujourd'hui les entreprises se battent pour obtenir un accès à son marché jugé potentiellement immense, alors qu'hier on craignait le déferlement du Péril jaune. Pays à l'agriculture traditionnellement prospère, la Chine a très tôt pu développer une population rurale dense et des agglomérations importantes. Sous les Song, des villes comme Guangzhou (Canton) connaissaient une densité de population ainsi qu'une organisation administrative sans égales à l'époque.

Plus d'une centaine d'ethnies ont existé en Chine, l'ethnie Han restant toujours majoritaire quantitativement. Cette ethnie, composée d'une nébuleuse de peuples assimilés, ne résiste toutefois pas au concept d'une ethnie Han homogene, et pourrait etre elle-meme divisée en sous-catégories partageant les memes traits culturels. Beaucoup de Han ont maintenu leurs traditions ,et en particulier leur langue, en continuant de s'identifier a l'ethnie Han. Le terme "Zhonghua minzu" est utilisé comme un notion de sinité transcendant les divisions ethniques au sein de la Chine.

Le gouvernement de la RPC reconnait actuellement 56 minorites ethniques officielles, plus l'ethnie Han. Sa population est la plus grande du monde, dépassant les 1,3 milliards d'individus, soit 20% environ des 6,4 milliards d'individus vivant actuellement d'apres les estimations de l'OMS.

L'absence de contrôle des naissances sous Mao Zedong, encourageant au contraire les Chinois a procreer une armée de "petits soldats", a contribué à l'explosion démographique dont on observe les résultats aujourd'hui. A les fin des années 1970, la politique de l'enfant unique a été la réponse a cette explosion, freinant le développement démographique du pays

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2 novembre 2005

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